Dans le numéro 9 du bulletin de la société informatique de France, la SIF partageait des témoignages de personnes jouant le rôle de facilitateur.Retour sur ces témoignages:
« Depuis des années je fais des recherches en lien avec l’informatique, et l’enseigne aussi, et mon premier souci, franchement, c’est que je suis dé-bor-dé. J’aime beaucoup faire de la médiation scientifique, mais je n’ai que le temps de venir aider ponctuellement, et surtout pas de m’occuper de logistique. Avec Class’Code ça a bien marché : Aider à former
1/ J’ai trouvé une documentation claire qui se lit en moins de dix minutes et qui m’explique exactement ce qui est attendu et ce que j’y gagne.
Que tout se passe en quelques clics sur une plateforme est vraiment le point fort pour gagner du temps.
2/ Je n’ai eu qu’à parcourir rapidement le module #1 de formation, il dure certes une douzaine d’heures pour un apprenant novice, mais en moins de deux heures, j’ai pu piger de quoi il s’agit.
3/ Et j’ai directement pu participer à des temps de rencontre ….»
Face à un tel facilitateur, il y a cette professeure qui te dit « Ah mais je ne pensais pas y arriver, vous être sûr que c’est si facile, cette initiation ? » ou ce parent d’élève qui n’était pas prévu (les formations Class’Code sont ouvertes à toutes et tous) « Ah non je ne sais pas bien pourquoi je suis venu, mais maintenant je sais avec quoi je repars » ou encore des « Ah c’est ça le “code” alors [devant son premier programme de cinq lignes qui marche]… »
Contrairement aux MOOC usuels que 5 % des personnes achèvent, cette formation hybride (en ligne avec des temps de rencontre) est bien plus efficace.
«Mon moment préféré ? Quand je n’ai pas su répondre à une question, un bug dans un programme Scratch (je ne connais pas bien l’outil). Je me mets à chercher et là, je m’aperçois que le groupe suit mes tâtonnements avec un immense intérêt. La réponse tombera quelques secondes plus tard de la bouche d’une des professionnelles de l’éducation « On a bien plus appris à chercher avec vous que si vous aviez eu la solution !
Je venais de comprendre ce que signifiait : être facilitateur et la notion de formation participative. Je comprends mieux aussi pourquoi des étudiants en informatique en fin de cursus peuvent devenir facilitateurs, ou tout adhérent de la SIF, ou toute personne liée à l’informatique. On ne parle pas de formateurs, mais bien d’accompagnateurs.
Et quel levier pour créer des liens entre le secondaire et le supérieur, bien au-delà des blablas sur ce sujet !»
Ce témoignage n’est pas unique :
« La facilitation permet aussi de réaliser le côté pas si naturel de beaucoup de notions et termes associés, cela permet un recul face aux apprentissages » (Christophe, enseignant-chercheur en informatique).
« Les échanges sont riches et le facilitateur a une posture d’accompagnant. Il anime les échanges et favorise les interactions et l’étayage entre pairs (il est force de proposition en ce sens) » (Delphine, informaticienne).
« Je dirais simplement qu’il suffit d’avoir “aimé” réaliser [la formation en ligne] pour être en mesure d’être un bon facilitateur ; avoir le rôle de l’expert informatique ? En fait cela n’était pas utile ! » (Pierre, enseignant-chercheur en informatique).